Nunchaku Histoire et origine On ne connaît pas précisément son origine. Selon les sources , il peut s’agir d’un fléau (le nunchaku est parfois appelé « fléau japonais ») servant à décortiquer le riz, ou bien d’un mors de cheval, dont l’utilisation a été détournée de sa vocation première par les habitants de l'île d'Okinawa à la suite de l'interdiction faite aux paysans d'utiliser des armes.
Ces derniers, envahis par le Japon et interdits d'armes, auraient mis au point des techniques martiales basées sur leurs outils pour se rebeller, mais ce n'est là qu'une légende car il n'existe aucun texte de lois du Japon médiéval indiquant une telle interdiction. D'autant plus que le nunchaku fait son apparition en tant qu'arme sous le shogunat Tokugawa, lors de laquelle ont été adoptées de nombreuses lois portant parfois sur des sujets, comme la tenue des samouraïs, jugés futiles par certaines personnes. Par conséquent, si une telle interdiction avait existé, on peut se demander où en sont les preuves.
De fait, l'origine du kobudō d'Okinawa reste bien obscure. Il est révélé en Occident en tant qu'arme de prédilection de Bruce Lee dans les films. Plus le point de contact est proche de l'extrémité du nunchaku, plus celle-ci sera puissante.
Le nunchaku a deux vulnérabilités principales :
après contact du nunchaku avec une surface (de chair ou autre), le pratiquant doit reprendre son contrôle avant de pouvoir attaquer à nouveau car son mouvement n'est plus prévisible (par exemple, en amortissant son mouvement sur ses cuisses et en le relançant). Cela est principalement un handicap si le coup n'a pas touché l'adversaire mais l'environnement, ou s'il y a plusieurs adversaires. Le joint flexible (corde, chaîne) est à la base du mouvement. La police australienne aurait renoncé à l'utilisation du nunchaku après avoir constaté qu'une défense possible contre celui-ci était de glisser un bâton au niveau du joint. Le nunchaku s'enroule alors autour de ce point de pivot improvisé et, en levant le bâton, l'adversaire pourrait en théorie arracher le nunchaku des mains de son utilisateur